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    Esprit Africain
      27. mai
      2020
      ESPRIT BARACK
      0

      Le like Facebook n’est pas une mythomanie pour tous

      CP: Pexels

      Suite à l’article publié par Olivier Ona sur le site d’information Gabonreview (Lire ici ) J’ai jugé nécessaire de donner un autre regard de la question en tant que Digital Manager. Cette réponse a également été publiée sur le site gabonreview (Lire ici). C’est cette article que je publie ici sur mon blog pour que vous le lisiez.

      Il est très bien d’avoir contextualisé le sujet au Gabon car en le faisant nous avons aussi les réponses à cette problématique. Les réalités d’ailleurs ne sont pas celles du Gabon. Tout d’abord quand Olivier Ona parle « d’engagement » dans son article il s’agit en réalité de « conversion » c’est-à-dire faire en sorte qu’un fan qui like une publication devienne un client et cela se matérialise fatalement par un acte d’achat.

      L’acte d’achat, c’est en cela que repose en réalité toute la question. Comment le mesurer s’il ne se fait pas en ligne ? Comment savoir que tel client a acheté ou payé un produit ou service parce qu’il l’a vu sur les réseaux sociaux ? Pour les entreprises qui sont dans la vente en ligne, ces indicateurs sont facilement mesurables, on peut savoir de quels réseaux sociaux viennent les clients, leur moyenne d’âge, de quels pays viennent-ils, à quelles fréquences viennent-ils, etc. le tout mesurable avec des outils comme Google Analytics. Par contre pour les entreprises qui ne sont pas dans la vente en ligne la question est plus complexe car l’outil de mesure de ces indicateurs n’existe pas si ce n’est un questionnaire sur place en magasin par exemple.

      Le like au Gabon est d’abord une question de notoriété et de visibilité, de ceux-ci découle la vente, potentiellement. La plupart des entreprises au Gabon ne compte pas sur Facebook et ses likes pour vendre leur produits ou services, par contre ce réseau social augmente leur base clientèle et prospects en y étant visible et en améliorant leur notoriété.

      Il est très important de comprendre que le modèle économique de certaines entreprises locales rend parfois difficile l’impact des likes sur les ventes à cause du circuit de vente des produits ou service proposés sur les réseaux sociaux notamment. Dans la très grande majorité des cas au Gabon, les internautes prennent l’information des produits et services sur les réseaux sociaux (online) puis se rendent sur place en magasin pour les acheter (offline). Rares sont ces entreprises qui font la vente en ligne donc le online. De ce point de vue on comprend aisément que pour la plupart des entreprises au Gabon, la visibilité et dans une certaine mesure la notoriété restent les objectifs principaux sur les réseaux sociaux. De ce fait les likes ne sont pour les entreprises qui sont majoritairement dans le offline, que expression d’un potentiel acte d’achat à venir. Avouons-le, c’est un excellent indicateur.

      Prenons le cas d’un Prêt-à-porter qui publie régulièrement ses articles sur sa page Facebook. Dans son cas les likes expriment l’intérêt des fans pour les articles publiés. Je prends l’exemple du Prêt-à-porter « Vente Flash » qui a connu un boom de ses ventes grâce à Facebook, d’ailleurs moi-même j’y suis allé pour acheter un article. Quel avait été le circuit ? J’ai aimé la publication puis je me suis rendu à l’un de leur magasin situé au carrefour Gigi pour acheter l’article. En discutant avec la gérante sur place, elle me dit que la plupart de ses clients ont eu l’information des articles qu’ils achètent sur Facebook. De même pour plusieurs PME que j’ai visitées et qui m’ont donné la même information

      J’ai bien noté quand Olivier Ona disait que : «ce n’est pas parce que vous avez 100.000 likes sur votre publication que vous aurez 100.000 clients qui achèteront votre produit ». Effectivement c’est vrai mais cette affirmation est autant valable sur les réseaux sociaux que dans les magasins. Ce n’est pas parce que vous aurez 1000 personnes qui viendront dans votre magasin que vous aurez aussi 1000 ventes. Les Likes sur Facebook sont comme des clients ou prospects dans votre magasin qui regardent vos articles, certains apprécieront et achèteront d’autres se limiteront seulement à l’appréciation. Ces derniers achèteront peut-être prochainement.

      Pour finir, je crois que nous ne devons pas minimiser le pouvoir des likes sur l’influence qu’ils ont sur l’acte d’achat, ce n’est ni une mythomanie ni une incohérence. Il est vrai que pour certaines entreprises cela ne marche pas pour plusieurs raisons comme une mauvaise stratégie, la faible bancarisation locale, le circuit de vente. Toutefois sachons que les likes témoignent tout de même une volonté d’achat même si cela est souvent freinée par les raisons que je viens de citer.

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      24. avril
      2020
      ESPRIT BARACK
      0

      LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE DU GABON

      Monsieur le Ministre,

      J’ai lu avec une exceptionnelle attention vos mesures pour lutter contre les violences en milieu scolaire. Celles-ci se déclinent ainsi :
      • Fouilles systématiques des élèves avant tout accès à leur établissement
      • Exclusion définitive pour tout flagrant délit, et possibilité de comparution devant les autorités judiciaires
      • Tout auteur d’acte de violence sera remis aux autorités judiciaires qui les sanctionneront sans appel
      En tant que citoyen d’une part et parent d’élève d’autre part, je tenais à vous signifier ouvertement mon insatisfaction profonde des mesures que vous avez prises, d’où l’intérêt de cette lettre ouverte.

      Monsieur le Ministre,

      Sachez qu’en lisant vos mesures j’ai immédiatement compris que celles-ci n’avaient pas pour but de « tuer dans l’œuf » ce phénomène mais plutôt de l’endormir. Ne comprenez-vous pas qu’il est impossible de résoudre des problèmes avec le même esprit qui les a créés ? De quel esprit s’agit-il me diriez-vous ? il s’agit malheureusement de l’esprit du déni. Le déni est la cause principale de tous les problèmes que notre système éducatif traverse depuis de très longues années. Le déni est la base sablonneuse sur laquelle se fondent toutes les mesures prises pour régler les problèmes de notre système éducatif. Je crois qu’il est temps d’en sortir et de regarder les problèmes sous un prisme nouveau.

      S’agissant de vos mesures, je pense que nous devrions les analyser une par une.

      • Les « Fouilles systématiques des élèves avant tout accès à leur établissement » C’est une appréciable mesure mais elle n’est en aucun cas efficace à long terme. Pourquoi ? Parce que vous vous attaquez-là aux conséquences et non aux causes du problème. Les élèves ont déjà des comportements violents causés par la société et le monde dans lequel nous vivons. Ce sont ces comportements violents qui les poussent à avoir des armes blanches. Les empêcher d’accéder aux établissements avec ces armes blanches ne règle pas le problème car leur comportement restera le même. La solution pour ma part est de « corriger » leurs comportements en mettant en place un plan d’action élargi et concret qui impliquerait non seulement le ministère dont vous avez la charge mais aussi les enseignants, les parents d’élèves et les élèves. L’Etat, en plus des parents, a cette responsabilité d’éduquer ses enfants sinon qui le ferait à sa place ? Une société violente n’est que le résultat d’une mauvaise éducation, d’une accumulation de frustrations et de mal-être car en réalité ces comportements violents ne sont que le reflet de notre société, de la vie familiale et scolaire.

      • « Exclusion définitive pour tout flagrant délit, et possibilité de comparution devant les autorités judiciaires » Sanctionner sans responsabiliser le coupable du flagrant délit risquerait de le mettre en position de victime ce qui inévitablement l’amènerait à récidiver. L’objectif est de le transformer afin qu’il soit un meilleur citoyen et non de le maintenir dans cette violence en le jetant en prison, il n’en sortira pas meilleur. Selon les cas, des sanctions alternatives mais transformatrices doivent être proposées. Quel avenir donnez-vous à un enfant que vous avez exclu et jeté en prison? Aucun. En réalité vous souhaitez juste fuir vos responsabilités en les transférant totalement aux parents. Proposez des sanctions transformatrices.

      Le troisième point de vos mesures rejoint le deuxième, inutile d’en faire une analyse. En somme je vous demande de trouver des solutions à long terme et non des « mesurettes » qui pourront d’ailleurs changer au gré des remaniements ministériels.

      Henry Queuille disait que « La politique, ce n’est pas de résoudre les problèmes, c’est de faire taire ceux qui les posent », vos mesures semblent confirmées cette belle citation qui dit long sur la gouvernance politique. Vous sachant très averti, je présume que vous tirerez de cette lettre ouverte de quoi revoir votre copie afin de ne pas seulement « faire taire » ceux qui posent problème mais plutôt de leur trouver des solutions intelligentes et efficaces.

      Respectueusement.

      PS: Lettre publiée par l’auteur le 13 février 2020

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      14. juin
      2019
      ESPRIT BARACK
      0

      DIVISER POUR MIEUX RÉGNER SUR L’AFRIQUE

      La citation « diviser pour mieux régner » n’a jamais eu autant de sens que durant ces dix dernières années en Afrique et dans le monde. L’Afrique, le moyen et proche orient sont le théâtre d’une vaste campagne de déstabilisation dont le but principal n’est rien d’autre que l’exploitation du potentiel économique de ces zones. Il y a clairement un rapport de force qui est établi entre pays forts et riches et pays faibles et pauvres.

      Tout africain doit se demander pourquoi l’Afrique, le moyen et proche Orient sont les seules zones du globe qui enregistrent le plus grand nombre de massacres, d’exactions meurtrières, de guerres religieuses, ethniques et communautaires depuis des dizaines d’années ? La réponse est toute trouvée, c’est tout simplement parce que les fomenteurs viennent de nos anciens colons ou protectorats qui gagneraient à nous déstabiliser pour garantir leur hégémonie sur nous. Il est important de savoir qu’ils ont les moyens de leurs politiques car ils dirigent le monde sur les plans économiques, politiques, diplomatiques et même culturels. (Cliquez cette carte interactive sur les conflits à travers le monde)

      Il est un fait que nul ne pourrait nier lorsqu’on observe l’histoire du monde après la seconde guerre mondiale. Les guerres ne se font plus entre deux pays rivaux ou ennemis mais plutôt entre citoyens, communauté ou confession religieuse d’un même pays. Le premier avantage de cette nouvelle formule permet aux pays vendeurs d’armes de se faire de l’argent avec chacune des factions rivales. Le seconde avantage c’est la possibilité d’exploiter les ressources minières pétrolières ou forestières du pays pendant que les factions rivales se font la guerre. Le plus souvent les leaders de chacune de ces factions rivales travaillent avec les fournisseurs d’armes, c’est-à-dire les instigateurs de la guerre. La stratégie du pompier-pyromane est exactement celle qui est et qui a été appliquée en Syrie, au Mali, en Centreafrique, au Burkina Faso en Côte d’ivoire, au Rwanda, en Tchécoslovaquie, au Yemen, en Irak, au Soudan etc.

      Pour illustrer tout cela, prenons le cas de la Libye. Ce pays est l’un des exemples parfaits. Les occidentaux ont élaboré une campagne mondiale de diabolisation de Kadhafi pour justifier la guerre qu’ils préparaient. Ils ont fait de même avec Saddam Hussein pour justifier l’envahissement de l’Irak. Aujourd’hui la chute de Kadhafi a donné naissance aux pires maux mais aussi la création de plusieurs groupes terroristes qui ont envahis le pays et la bande sahélo-sahélienne. Au nom de la démocratie, les occidentaux avaient décidé d’éliminer Kadhafi. Aujourd’hui la démocratie est-elle installée ? Le peuple Libyen est-il plus libre ? Les conditions de vie sont-elles meilleures qu’avant ? La réponse est non. A l’heure actuelle ce pays est divisé en deux parties. L’une des parties est dirigée par le GNA de Fayez al-Sarraj qui est marginalisé car il a été propulsé à son poste par l’occident et l’autre partie dirigée par l’ANL du maréchal Haftar qui est considéré comme un homme de terrain et prétend être plus légitime auprès du peuple que son frère ennemi.

      En voyant ce chaos libyen on comprend aisément que la « communauté occidentale » pour ne pas dire « communauté internationale » souhaite avoir un seul interlocuteur pour négocier sur le pétrole, l’immigration clandestine et la lutte contre le terrorisme d’où l’intérêt de l’offensive sur Tripoli du général Haftar.

      Prenons le cas de la République Centrafricaine. Voilà un pays dont les communautés ont toujours vécu en harmonie, dans la tolérance et la paix. Aujourd’hui, les musulmans et les chrétiens sont devenus ennemis. La guerre en Centrafrique débute le 24 février 2013 lors du coup d’Etat perpétré contre le Président Bozizé.  A priori ce coup d’Etat n’avait rien de religieux, il s’agissait d’une affaire politique. Comment expliqué que soudainement ce coup d’Etat se transforme en guerre inter-religieux ? Jusqu’à ce jour des incompréhensions demeurent car la naissance de la SELEKA (rébellion à dominante musulmane) est injustifiée. Les exactions contre les populations ne visaient pas seulement les musulmans mais aussi les chrétiens. Au début de la guerre, aucune n’attaque n’avait été perpétrée sous la bannière religieuse pourtant cette version a été propagée dans tous les medias du monde. Partant du principe qu’une milice musulmane a été créée, il était évident qu’une milice chrétienne se créé aussi, ce sont les AntiBalaka (rébellion à dominante catholique). Avec la création de ces deux milices fournies en armes et en argent par certains pays et l’exploitation illégale des minerais, la Centrafrique n’avait pas une autre destinée que l’embrasement.

      Aujourd’hui la Centrafrique est un pays sous tutelle internationale. Le désordre occasionné par cette guerre a fait en sorte que le pays soit ingouvernable ce qui fait l’affaire de certains pays et multinationales qui négocient avec les bandes armées. Nous savons tous que la RCA est riche en ressources minières notamment le diamant. Ce pays est classé parmi les plus dangereux pourtant chaque jour des entreprises occidentales y envoient leurs employés pour affaire.

      Le cas de la Centrafrique me ramène à celui du Mali. Ce grand pays africain riche d’une grande civilisation. La chute de Kadhafi en plus de la Centrafrique, a également eu des impacts au Mali. Les fomenteurs des crises africaines ont une fois de plus réussi a divisé les communautés pour assouvir leurs basses besognes. Au début de la crise malienne il était question de groupes armés djihadistes qui voulaient envahir le pays d’où l’intervention de  la France.  Visiblement cette tentative d’envahissement a échoué mais n’a pas éteint les velléités de ces groupes djihadistes. Aujourd’hui au Mali il ne s’agit plus d’un conflit entre ces groupes armés et l’Etat Malien, mais plutôt entre des communautés qui ont vécu depuis de centaines d’année dans l’harmonie, la cohésion, la tolérance et la paix. Il n’est pas dit ici que des attentats terroristes n’ont pas été enregistrés ces dernières années. Toutefois nous sommes en droit de nous questionner sur cette vague d’attentats contre les Dogons ? contre les Peuls ? contre les Touaregs qui s’entre-tuent ? Ces évènements nous laissent perplexes et soupçonneux. Il est tout à fait clair que le but de ces massacres est de créer un chaos qui mènera vers une guerre civile. Le plus troublant dans ces attentats est leur caractère anonyme. C’est dans la presse que les supposés accusés sont désignés. Si ce sont les Dogons qui sont victimes d’exaction, la presse dira que les Peuls sont à l’origine et vice versa. C’est ainsi que la haine pénètre les cœurs et divise une société.

      La crise Malienne m’inquiète au plus haut point car les fomenteurs sont à la manœuvre et souhaitent vivement un chaos dans ce beau pays d’Afrique. Regardez cette vidéo de l’honorable Belco Ba sur le faux conflit entre Peuls et Dogons au centre du Mali.

      Il faut savoir que la déstabilisation vise le continent entier sinon une grande partie car le Burkina Faso vit les mêmes conflits communautaires et attentats terroristes, le Bénin a connu récemment l’enlèvement de ressortissants Français et l’assassinat d’un natif. Le Nigéria est en guerre permanente avec Boko Haram et connait des tensions communautaires entre éleveurs et cultivateurs. La Cote d’Ivoire, le Sénégal, le Togo sont également visés par cette déstabilisation.

      En Afrique centrale, le Cameroun est le premier pays a lutté contre le terrorisme. En plus de cette lutte, il doit faire face à la crise anglophone.  Cette crise anglophone me rappelle celle du Soudan  durant laquelle des atrocités ont été commises au Darfour. Résultat, le pays a été divisé en deux à la suite d’une sanglante guerre civile. Malgré cette division aucun de ces deux pays, soudan et Soudan du Sud , ne connait la prospérité et la paix.  Le Cameroun de son côté devrait faire attention avec cette crise qui s’enlise et se radicalise sachant bien la détermination des Ambazoniens qui souhaitent la séparation avec le Cameroun actuel et la création de leur Etat.

      Il est clairement établi que la fibre identitaire est le point sur lequel s’appuient les fomenteurs pour déstabiliser l’Afrique. En plus de cette fibre, l’appauvrissement programmé de certaines zones fait en sorte que des populations se révoltent et prennent des armes par instinct de survie et de désœuvrement.  La responsabilité de nos dirigeants et de l’UA est clairement entamée car aucune mesure forte et pérenne n’a été mise en place pour régler ces conflits.

      L’Afrique doit prendre son destin en main, aucune puissance étrangère ne doit avoir la possibilité de nous diviser car cela a été le cas durant les 400 ans d’esclavage ajoutés au 200 ans de colonisation et les 50 ans d’indépendance. Aujourd’hui les rapports doivent changer et le respect pour notre peuple doit être de rigueur.

      J’espère vivement que nous y arriverons ensemble !

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      12. févr.
      2019
      ESPRIT CULTUREL
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      LIBREVILLE PORTE-T-ELLE BIEN SON NOM ?

      1-gabon-slave-statue-alone
      Statue d’une hermaphrodite de Maitre MINKO MI-NZE qui se libère en brisant ses chaines. Elle est érigée en face de palais présidentiel au bord de mer

      Principale ville du pays, la capitale gabonaise porte un nom très évocateur pour les défenseurs de l’épanouissement du corps et de l’esprit. En la baptisant « Libreville », le fondateur de cette ville a voulu véhiculer un message intemporel sur la liberté chèrement gagné après 400 ans d’esclavage. Aujourd’hui en 2019 peut-on dire que notre capitale porte dignement son nom ? Les Librevillois se sont-ils appropriés de cette liberté ? En ont-ils conscience ? Se sentent-ils libres ? Autant de questions qui me laissent perplexe au vu des observations faites.

      Le 17 octobre 1849  alors que la traite négrière est abolie,  un navire négrier brésilien nommé L’Elizia transportant 52 esclaves ( 27 hommes, 23 femmes et 2 enfants) est arraisonné par la frégate française Pénélope. Tous les esclaves que ce négrier transportait furent libérés et regroupés dans l’actuel quartier Montagne-Sainte, ce fut la création de Libreville. Ce nom fut donné par le capitaine Louis Edouard Bouet-Willaumemez en souvenir de ces esclaves qui recouvrirent enfin leur liberté.

      Esprit de Liberté où es-tu ?

      Après 170 ans d’existence Libreville n’est plus ce qu’elle fut tant dans la forme que dans le fond. Dans la forme, les changements imposés par le développement urbain ont transformé ce qui fut une petite bourgade en une grande ville africaine cosmopolite et multilinguistique avec ses immeubles et échangeurs, ponts et autres édifices publics et privés. Dans le fond, l’esprit de liberté qui sous-tend la nature originelle de la ville, sa personnalité, son identité, sa singularité, son humanisme est à mon humble avis absent sinon pas très présent. J’entends par esprit de liberté toutes les expressions de celle-ci dans l’urbanisme de la ville, dans sa culture, ses traditions, son mode de vie, sa mentalité, sa gastronomie, le divertissement, l’art, l’éducation etc.

      Comment pouvait-on imaginer Libreville, ville de la Liberté sans Musée? C’était à mes yeux scandaleux et indigne pour Libreville d’exister sans ce temple de la mémoire humaine. Grande était ma joie quand j’ai appris l’inauguration prochaine du nouveau musée situé dans l’enceinte d’un ancien bâtiment colonial rénové, qui abritait d’ailleurs l’ambassade des Etats-Unis au Gabon. C’est le cas de le dire ici, il n’est pas trop tard pour bien faire. Toutefois, ce Musée n’est pas consacré à Libreville mais au Gabon tout entier.  Qu’en est-il  alors d’un théâtre municipale ou national ? d’un conservatoire de musique, d’une bibliothèque ou d’un centre culturel ?  Comment éduquer, cultiver les Librevillois et Librevilloises si la soi-disant bibliothèque nationale n’est que l’ombre d’elle-même ? Comment stimuler le génie des artistes s’ils n’ont pas de tribune ? Comment développer la créativité si Les peintres, sculpteurs de pierre ou de bois n’ont pas de musée d’art contemporain ? Un vrai gâchis pour une ville qui a tant à offrir au Gabon et à l’Afrique.

      Je suis révolté de voir la déliquescence du cadre de vie des Librevillois alors que tout y est pour qu’il soit meilleur. Dans les quartiers, les jeunes n’ont pas de terrain de sport.  Je ne parle même pas de l’absence de « maison de jeunes »  qui serviraient de cadre pour  faire de la musique, des arts martiaux ou toute autre activité qui élève l’esprit. Faire du sport à Libreville n’est vraiment pas évident, car les infrastructures ne le permettent pas pour le citoyen lambda. Vous vous imaginez que pour jouer au Football à Libreville, il faut désormais payer soit au Ballon d’Or soit à la nouvelle structure qui ouvrira bientôt au boulevard Bessieux? Quelle honte! Dans les quartiers, les jeunes sont contraints de jouer au football dans l’enceinte des établissements primaires qui ont généralement de l’espace. Quel dommage !  Rendez-vous compte qu’un haut lieu historique comme l’île de la pointe Dénis coûte la peau des fesses pour s’y rendre en chaloupe alors qu’elle n’est qu’à quelques minutes de Libreville. Le séjour pour un week-end n’est pas à la portée de tous. Il n’y a qu’une certaine classe qui arrive à y séjourner. Pourtant l’île de Gorée, haut lieu de l’histoire de l’esclavage au Sénégal reste accessible à tous idem pour un court séjour.

       Le devoir de mémoire

      Libreville est comme une belle femme que l’on cache à ses amoureux alors qu’elle aimerait bien partager toute sa splendeur et sa merveilleuse histoire. Les habitants ne connaissent pas dans leur majorité, l’histoire de leur ville, de ses quartiers, des hommes qui ont marqué son histoire. Beaucoup ne savent pas comment elle fut fondée et par qui. Certains ne connaissent même pas les différents rois qui la gouvernèrent à l’époque ni où étaient installés leurs royaumes encore moins comment toutes les ethnies ont fait pour y vivre ensemble. C’est à mon sens une hérésie que de gouverner le peuple sans lui donner la possibilité de connaître l’histoire de la terre qui le porte.

      L’histoire nous permet de comprendre le passé pour que nous nous appropriions le présent afin de construire un avenir meilleur. Le comble c’est qu’en Afrique et particulièrement au Gabon, l’histoire n’est pas très souvent mise en avant. C’est l’une des raisons pour lesquelles nos peuples se dénaturent pour adopter des cultures venant d’ailleurs et que nous jugeons à tort meilleures. Je vais à ce sujet citer Stéphane Hessel qui disait : « Hélas, l’histoire donne peu d’exemples de peuples qui tirent les leçons de leur propre histoire ». Que dira-t-on alors des peuples qui ne connaissent pas la leur pour en tirer les leçons ?

      Je pense que dans ce monde qui devient de plus en plus mondialisé, globalisé, il est plus qu’important sinon impérieux que les gouvernants et la municipalité de Libreville, revoient leurs politiques de la ville afin que ceux-ci participent à la conservation de notre patrimoine commun, à l’expression de la liberté sous toutes ses formes pour que Libreville en soit un véritable havre. J’ai particulièrement apprécié le retour de la célèbre « fête des cultures de Libreville » créée par l’ancien maire Paul Mba Abessolo, mais aussi la mise en place d’un Agenda culturel avec des événement tels que « La nuit des masques » et « Gabon 9 provinces« . C’est encourageant et j’espère que ces événement se pérennisent  car ils rassemble tous les Librevillois, Gabonais et Africains autour de la culture et de l’art.

      Libreville mérite mieux que ce qui est, elle a besoin de recouvrir une nouvelle liberté, un nouveau souffle qui fera vibrer ses habitants au plus profond de leur être pour la gloire et la prospérité de notre chère et libre capitale.

      Je t’adore Libreville !!!!

       

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      05. févr.
      2019
      ESPRIT BARACK
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      LA FRANCE ET SA DÉMOCRATIE A GÉOMÉTRIE VARIABLE

      Crédit photo : LE MONDE. LE PRESIDENT FRANCAIS EMMANUEL MACRON

      Il est des moments où il semble légitime de penser que les supposés chérifs de la démocratie mondiale ne sont en réalité que ses mercenaires au service d’une politique impérialiste et néocolonialiste. L’une des têtes de prou de ce conglomérat impérialiste et néocolonialiste n’est autre que les dirigeants Français qui au fil des années prouvent au monde combien de fois ils sont devenus indignes des idéaux obtenus lors de la Révolution française de 1789.

      Le philosophe grec Thucydide disait que « Les forts (les riches) font ce qu’ils veulent, et les faibles (les pauvres) souffrent comme ils le doivent ». La France, pays des droits de l’homme, s’est toujours positionnée dans les textes comme défenseur des faibles. Pour elle, les riches comme les pauvres sont égaux aux yeux de la loi. C’est d’ailleurs pour cette raison que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen avait été adoptée comme préambule à leur constitution. Aujourd’hui plus que jamais, ces idéaux sont bafoués par une classe politique qui n’a d’idéaux que l’accaparement, l’oppression, le colonialisme, le néocolonialisme, l’impérialisme politique, économique et culturelle. Les retombées de cette perfide stratégie qui date de nombreuses années se fait désormais ressentir sur le plan national et international.

      LIBERTÉ-ÉGALITÉ-FRATERNITÉ OÙ ÊTES-VOUS ?

      Le nouveau régime français qui est venu au pouvoir grâce à un tsunami politique fait face à ceux qui l’ont mis au pouvoir c’est-à-dire les gilets jaunes. Ces derniers représentent les pauvres, la classe ouvrière, les travailleurs, jeunes entrepreneurs, travailleurs sociaux, ces français épris de liberté, de démocratie, de fraternité nationale et mondiale.

       Lors de la révolution de 1789, les français s’étaient rebellés contre les privilèges du clergé et de la noblesse au détriment du tiers-état qui représentait 97% de la population à cette époque. C’est ce tiers-état (classe ouvrière, pauvres) qui fit la révolution. Aujourd’hui c’est ce même tiers-état (gilets jaunes) qui se bat chaque week-end pour refonder le modèle de gouvernance et du partage de richesse. La France qui pensait avoir vaincu tous ses anciens démons de l’époque monarchique se revoit aujourd’hui confronter à ces derniers à l’ère de la démocratie.

      Cette contestation intérieure témoigne du malaise profond que vivent les français. Les différents dirigeants successifs ont presque toujours trahi les idéaux des français d’où ce ras le bol populaire.

      Les dirigeants Français doivent se réconcilier avec les idéaux propres à la France s’ils veulent l’être avec le peuple. Sans cette réconciliation, il existera toujours cette fracture, cette défiance qui est désormais visible entre le peuple et ses gouvernants.

      DÉMOCRATIE, SOUVERAINETÉ OÙ ÊTES-VOUS ?

      Lors de la réunion extraordinaire du conseil de sécurité de l’ONU du 26 janvier dernier sur la situation au Venezuela, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations-Unis a fait une sortie inédite qui n’a pas du tout été appréciée par ses collègues européens. En effet, lors de cette réunion la France et ses alliés souhaitaient lancer une procédure de « diplomatie préventive » car la situation au Venezuela menaçait la paix intérieure et régionale. A cette proposition, le représentant Russe dira ceci : « Que penseriez-vous si la Russie demandait de discuter au Conseil de sécurité de la situation en France ? Et des Gilets jaunes qui sont descendus dans les rues par milliers encore ce week-end ?».

      Une fois dite, le représentant Russe a fait savoir à ses collègues européens qu’il n’avait pas l’intention de le demander, ce qui a semblé les calmer. Cette allusion aux manifestations des gilets jaunes illustre, toute proportion gardée, ce qui se passe au Venezuela c’est-à-dire des citoyens qui manifestent pour des meilleures conditions de vie, plus de liberté, plus d’égalité.

      Il est tout à fait normal qu’un pays se prononce sur la crise politique et social d’un autre mais cela doit être fait dans les règles de l’art. J’ai trouvé condescendant les prises de position occidentale sur le Venezuela. De quel droit un pays tiers peut-il s’ingérer dans les problèmes internes d’un autre pays aussi souverain que lui en lui donnant un ultimatum d’organiser une élection anticipée ? De quelle légitimité découle la prise de position des occidentaux sur la reconnaissance de Juan Guaido comme président au détriment d’un président légitimement élu ? Je sais qu’il y a des problèmes au vénézuela, des problèmes d’ailleurs créés d’une part par les impérialistes qui ne sont pas d’accord avec les élans socialistes du régime chaviste qui était et est contraire aux intérêts du libéralisme prôné par les américains d’une part et les européennes d’autres part.

      Vous vous imaginez si un matin, le président sud-africain demandait sous huitaine de nouvelles élections en France à cause de la situation des gilets jaunes ? Car en effet il y a eu des morts, des blessés graves et légers, des arrestations, des intimidations depuis le début des manifestations des gilets jaunes. Cette demande des sud-africains serait un crime de lèse-majesté punissable avec la plus vive des rigueurs.

      DÉMOCRATIE A GÉOMÉTRIE VARIABLE

      Le Président Macron a déclaré dans un Tweet posté le 04 février que « Les Vénézuéliens ont le droit de s’exprimer librement et démocratiquement ». Je suis tout à fait d’accord avec lui. Toutefois, ce droit inaliénable au peuple vénézuélien l’est également au peuple d’Afrique notamment d’Afrique centrale. En effet, la position de la France à travers son chef de l’Etat sur la situation au Venezuela témoigne du paradoxe profond de la démocratie et de la liberté à la française.

      Les Vénézuéliens ont le droit de s’exprimer librement et démocratiquement. La France reconnaît @jguaido comme « président en charge » pour mettre en œuvre un processus électoral. Nous soutenons le Groupe de contact, créé avec l’UE, dans cette période de transition.

      — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 4 février 2019

      Comment peut-on comprendre que ce qui est valable pour certains peuples ne l’est point pour d’autres ? Que signifie cette discrimination démocratique ? La France fait la sourde d’oreille quand il s’agit des exactions perpétrées par ses « employé » « nommés » chefs d’Etat dans ses « colonies » d’Afrique centrale à l’encontre des populations désarmées alors qu’en même temps elle fait le chérif de la liberté et de la démocratie au Venezuela.  Pourquoi au nom de la liberté et la démocratie la France ne prend-t-elle pas des distances avec les régimes dictatoriaux d’Afrique centrale ? Pourquoi les occidentaux qui disent défendre la démocratie et la liberté n’adoptent-ils pas des sanctions contre les dirigeants d’Afrique centrale ?

      Ce silence de la France prouve combien de fois les intérêts économiques et politiques sont plus important que les principes angéliques que sont la démocratie et la liberté en Afrique notamment. Il faut savoir que tant qu’un dirigeant fait l’affaire des français, il est certain de rester au pouvoir. A contrario, si un dirigeant comme Maduro ne fait pas l’affaire des dirigeants français et de l’occident, alors il peut être certain qu’il sera évincé par les moyens légaux et/ou illégaux.

      Depuis les indépendances africaines, la France a toujours fabriqué, entretenu et protégé les dictatures africaines sans une seule fois pensé aux souffrances que cette stratégie cause aux populations. Pourquoi cette protection ? Et bien ces dictateurs font l’affaire de la France.

      Regardez le cas Khadafi. Il n’arrangeait plus les dirigeants Français c’est pourquoi il a été évincé et tué sur l’autel de la démocratisation de la Libye. Idem pour Laurent Gbagbo qui a été victime d’un coup d’Etat savamment orchestré par les dirigeants français au profit d’un colonisé endurci, obéissant et fidèle qu’est Alassane Ouatara.   Lorsque Compaoré fut chassé du pouvoir par le peuple souverain du Burkina Faso, ce sont les soldats français qui l’ont exfiltré de son convoi de 28 véhicules civiles qui se dirigeait à Pô, son village natal. Ces quelques exemples non exhaustifs permettent de comprendre le parti pris des dirigeants français.

      Il est anormal que la France soutienne et protège depuis 52 ans le régime Bongo père et fils qui sont responsables du marasme politique, économique, social et culturel que connait le Gabon. Au Cameroun, elle soutient depuis 36 ans un régime oppressif, vorace et paresseux qu’est celui de Paul Biya. Tout comme ce dernier qui a envoyé dernièrement ses sbires tirés sur les partisans du MRC, la France a organisé au cameroun au milieu des années 50 le « Bâillonnement de l’opposition, création de milices sanguinaires, torture à grande échelle, déplacement des populations, guerre psychologique, assassinats : les méthodes de la « guerre révolutionnaire » – et parfois les hommes chargés de les appliquer – sont les mêmes que celles mises en œuvre au même moment en Algérie » A LIRE ICI . Au Congo-Brazzaville, elle n’a de cesse cautionner un régime autocratique et boulimique que celui de Sassou Nguesso au pouvoir depuis 34 ans qui sans vergogne a fait condamné à vingt ans de prison Jean Marie MOKOKO qui en réalité a commis le crime de se présenter contre lui en 2016. Vous comprenez également avec ces quelques exemples non exhaustifs le parti pris des dirigeants français.

      L’Afrique centrale n’a pas connu d’alternance politique depuis 30 ans au bas mot, ce sont les mêmes ou le fils qui reprend le pouvoir après le décès du père. Comment au XXIeme siècle un pays dit « développé » peut-il encore soutenir ce type de régime moyenâgeux ? C’est inadmissible et scandaleux.

      QUE DIRE….

      Comme pour l’être humain, on juge un Etat par ses paroles et ses actes. Dans le cas d’espèces, je trouve que la France n’est pas non seulement sincère avec elle-même mais aussi avec les africains d’une part et le monde entier d’autre part. Les dirigeants français doivent se réconcilier avec leurs nobles valeurs car elle court à sa perte.

      Nous (africains, peuple opprimé du monde) connaissons le mal, à nous de l’anéantir. Quand je parle du mal, il s’agit de nos dirigeants véreux qui confisquent non seulement nos biens mais aussi notre avenir et celui de nos enfants et petit-enfants en complicité avec des dirigeants étrangers. Un sursaut national, continental et mondial des peuples est plus que nécessaire pour y arriver.

      Peuple d’Afrique et du monde, réveillons-nous et changeons notre avenir. Personne ne le fera à notre place.

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      16. janv.
      2019
      ESPRIT BARACK
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      10 ans challenge : les Gabonais s’y mettent aussi

      Le défi  #10anschallenge ou #Tenyearschallenge connait une viralité surprenante à travers le monde. Les internautes gabonais, très connectés, n’ont pas échappé à cette vague déferlante car quelques heures après son lancement, les premiers challengeurs gabonais postaient déjà sur leur mur. Retour en images sur certaines de ces publications.

      Depuis quelques heures le  #Tenyearschallenge ou #10anschallenge en français est devenu virale sur Facebook.  Ce défi a d’abord commencé sur Instagram et Twitter notamment chez les anglosaxons (USA et Angleterre) puis il s’est  mondialisé.

      Les plus grandes stars américaines (Wil smith, Miley Cyrus, Trevor Noah, Tyra Banks, etc.) se sont prêtées au jeu. Pour ceux qui ne savent pas en quoi il consiste, il s’agit de poster côte à côte deux photos de vous qui ont été prises avec au moins dix ans d’intervalle. L’objectif du challenge est de montrer au monde, à vos amis, combien vous avez changé depuis.

      Au Gabon tout le monde s’y est  mis, les stars de la musique et de la radio, les jeunes entrepreneurs, les activistes… les Gabonais en somme !

      L’artiste gabonaise Tina n’a pas échappé au défi et s’en est donné à coeur joie. Je trouve personnellement que le seul changement que je peux en conclure c’est celui de la maturité artistique. Bravo !

      Clovis Nzong, le buzzmatique, n’a pas participé au défi jusqu’au moment où j’écrivais ce billet. Par contre il a été parodié par certains internautes. La difficulté avec cette image c’est qu’il est difficile de savoir la photo d’avant et celle d’après. Seul Clovis pourra nous éclaircir.

      Les amoureux ! Je trouve la publication de Liane (entrepreneuse et une amie) très inspirante. j’espère et je le souhaite que dans dix ans nous en aurons encore une. Bon vent à vous !

      Je crois qu’il n’y a que du superlatif absolu pour qualifier le charme majestueux et divin de cette internaute. Je suis en état de choc oculaire !

      En dix ans Hugh n’a pas compris qu’il n’est pas obligé de toujours mettre sa main droite dans la poche et de poser sa main gauche sur un support. A part ça tout est ok !

      L’artiste Shan’L la Kinda s’est aussi prêtée au jeu. Franchement dans son cas elle peut légitimement dire qu’il y a eu du changement. Bravo ma chère je te kiffe !

      No comment.

      Hello, en dix ans il y a eu un changement. Je trouve qu’aujourd’hui elle fait femme posée, sûre d’elle. Il y a dix ans c’était la java !

      Cré-cré, plutôt Créol la Diva. Je trouve qu’elle est comme du vin. Plus elle prend de l’âge mieux elle est !

      Un conseil Serge, arrête de te moquer du grand comme ça ! kiakiakiakia

      Christelle Makaya, la soeur de Créol.  Comme sa soeur, elle est comme du vin. C’est en prenant de l’âge qu’elle se bonifie.

      Stevich, il y a dix ans il était en tee-shirt aujourd’hui c’est en costume.  C’est un jeune très actif, dynamique avec de l’ambition.  Respect man !

      L’animateur radio Dafresman est aussi de la partie. Selon moi, c’est le Président Ali qui devait poster cette photo car ici son changement  est plus perceptible. Quoi que tu as aussi changé. Lunettes+cravate+joues.

      Je ne sais pas ce que Clovis a fait aux gabonais mais je trouve que les gars abusent ! Olivier, arrête le boucan !

      Crazy design, c’est un groupe de danse talentueux. J’aime bien le groupe. Continuez ainsi !

      L’artiste Ba’ponga. Un seul mot : RESPECT.

      Vraiment beaucoup ont changé depuis dix ans.

      Merci à tous pour la bonne humeur partagée avec ce défi auquel je ne participe pas encore !

       

       

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      08. janv.
      2019
      ESPRIT BARACK
      0

      LE VRAI/FAUX COUP D’ETAT DU 07 JANVIER

       

      Était-ce réellement une tentative de coup d’Etat ou un exercice grandeur nature ? voilà la question centrale que nous devons nous poser car les éléments d’analyse me laissent perplexe au plus haut point.

      Drôle de tentative de coup d’Etat que celle que nous venons de vivre au Gabon.  C’est le moins que l’on puisse dire car Il existe plusieurs zones d’ombres dans cette affaire digne d’un film hollywoodien. Une fois encore le Gabon est un jouet avec lequel jouent certains gabonais en complicité avec des forces obscures étrangères dans le but de préserver le pouvoir par tous les moyens légaux et illégaux.

      AUDIT DE SECURITE

      La supercherie de ce vrai/faux coup d’Etat débute au mois de novembre lorsque, selon La Lettre du Continent du 02 janvier 2019, « un audit de sécurité » aurait été commandité par le porte-parole de la Présidence de la République M. Ike Ngouoni Alla Oyouomi à un « mystérieux commando français » dirigé par un certain Stephan Privat « ancien sous-officier du 8e RPIMa. Pour faire court, cet « audit de sécurité » visait à faire un tour sur le dispositif sécuritaire gabonais dans un contexte politique délétère né de l’absence prolongée du Président Ali Bongo suite à son AVC. Comme vous le savez, l’absence du Président Ali a fortement divisé la classe politique nationale mais aussi le peuple gabonais sur la question de la vacance du pouvoir.  Il va sans dire qu’à la suite de cet « Audit de sécurité », des recommandations ont été faites à ceux qui l’ont commandité. Pour ma part, tout part de ces recommandations. Je n’en connais pas la teneur mais la suite des évènements nous en dit un peu plus.

       UN GARDE REPUBLICAIN A LA MANETTE

      La Garde Républicaine est le corps armé le plus fidèle au chef de l’Etat. C’est dans leur « gène » que de servir et protéger le Président de la République. Dans quel contexte a-t-on crée ce corps ? L’histoire nous apprend que c’est à la suite du coup d’Etat de 1964 que les autorités françaises ont décidé de créer ce corps armé baptisé Garde Présidentielle. Avec les années, elle a été rebaptisée Garde Républicaine pour faire plus beau, plus Républicain. La loyauté de ces hommes au chef de l’Etat est sans équivoque, la formation est rigoureuse et leur moralité étudiée. En plus de leur loyauté, ces hommes sont sous la main de leur hiérarchie. Ils obéissent au doigt et à l’œil quand des ordres leur sont transmis. Pour ma part, je crois que c’est parce que les soldats de ce corps sont gérables que le choix s’est porté sur l’un d’entre eux à l’occurrence le lieutenant Kelly Ondo Obiang pour faire ce vrai/faux coup d’Etat.

      PRISE EN OTAGE

      L’heure exacte de la prise d’otage des journalistes de Radio Gabon ne semble pas être la même pour tout le monde. Le journal l’Union, premier quotidien national et pro-gouvernemental, parle de 4h30 et le communiqué du gouvernement parle de 5H30. A l’heure de la diffusion du communiqué, les gabonais était endormis. Comment prétendre les mobiliser à pareille heure ?  D’autres interrogations subsistent sur le choix stratégique de ces commandos. Pourquoi avoir choisi la radio plutôt que la télévision nationale ? Pas grand monde n’écoute Radio Gabon ce qui n’est pas le cas de la Télévision nationale qui est en plus câblée. Pourquoi avoir fait le communiqué alors que le commando n’avait pas encore pris le pouvoir ? Un coup d’Etat se résume-t-il à faire un communiqué sur la radio nationale ? Pourquoi se sont-ils limités à prendre la radio sans prendre au préalable les institutions ? Le nombre de soldat putschistes méritent également des interrogations. Tout d’abord, jusqu’à ce jour, nous ne connaissons pas les noms des soldats qui accompagnaient le Lieutenant Kelly Ondo Obiang dans son « songe » comme dirait le porte-parole du gouvernement.  Pourquoi autant d’opacité sur leurs identités ? Pourquoi la dizaine de soldats qui participaient au putsch n’étaient pas aux côtés du lieutenant Kelly quand il faisait sa déclaration à la radio ? Le plus souvent, un bon nombre de putschistes assistent toujours à la déclaration de prise de pouvoir. Un autre point d’ombre.

      SILENCE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

      Il semble évident qu’après une tentative de coup d’Etat, le chef de l’Etat doit impérativement prendre la parole pour rétablir son autorité, rassurer les marchés et les investisseurs et apaiser les populations. Depuis hier, aucun discours du Président Ali Bongo. S’il ne fait pas un discours dans les jours qui suivent cela aura pour conséquence d’envenimer les soupçons sur sa capacité réelle à gérer le pays.  Nous restons en attente.

      Pour finir je crois que cette tentative de coup d’Etat était non seulement un exercice grandeur nature qui visait à tester le dispositif sécuritaire du pays mais aussi de lancer un message à tous ceux qui nourrissent l’idée d’en faire un. Cette tentative de Coup d’Etat semble être une démonstration de force du pouvoir à l’égard de ses opposants  et d’autres groupuscules qui nourrissent cette funeste idée.  Rappelez-vous d’Aba’a Minko, cette homme politique qui disait avoir déposé une bombe à la Télévision nationale. Ce fût également un faux. D’ailleurs il a disparu de la circulation, nous ne savons plus rien sur lui. Où est-il? Est-il encore en vie? . J’ai vu cette tentative de Coup d’Etat comme des exercices militaires que font les américains et les Coréens du Sud dans le but de démontrer leurs forces à la Corée du Nord. Car en réalité, c’est celui qui a la force qui garde le pouvoir notamment en Afrique.

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      31. août
      2018
      ESPRIT BARACK
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      L’interview d’Ali Bongo commentée sur les réseaux sociaux

      Publication annonce émission CP: Page facebook boursier tchibinda

      Jeudi 30 août 2018, sur les chaines de télévision nationales et sur internet, le président Ali Bongo s’est livré à un exercice nouveau en termes de communication : il s’agit ici de la fameuse interview dénommée « Face à la Nation ». Depuis mi-août, une publication sur la page Facebook de la présidence de la République demandait aux gabonais et gabonaises de poser leurs questions au président de la République. Plusieurs compatriotes se sont pris au jeu et l’ont fait sur WhatsApp et Facebook, en texte comme et en vidéo.

      Pour ceux qui suivent l’actualité du pays, il était très important de regarder cette interview pour savoir ce que pense le président Ali sur certains maux de la société et la crise économique et politique qui frappent le Gabon. Une occasion idéale d’écouter ses propositions pour résorber certains fléaux qui entament la quiétude des gabonais et gabonaises. Comme je l’avais précisé dans mon précédent billet sur la conquête du coeur des gabonais par Ali Bongo (lire ici), il est tout à fait évident que cette interview rentrait dans le cadre de la nouvelle stratégie de communication de la présidence de la République.

      L’interview dénommée « Face à la Nation » a duré 1h30, très peu pour aborder en profondeur certaines thématiques importantes pour le pays. D’ailleurs, il faut savoir que l’interview était divisée en trois parties : sociale, économique et politique. Les deux premiers volets ont été évacués très rapidement, les réponses étaient évasives, sans pertinence, d’une vacuité profonde. Je suis resté sur ma faim en tout cas. Le troisième thème a duré un peu plus que les autres avant que les journalistes ne plongent dans des questions qui englobaient en quelque sorte les trois principales thématiques.

      J’ai constaté que le président Ali balbutiait, ne maîtrisait pas totalement son sujet, il cherchait les mots, fuyait les réponses concrètes mais surtout aimait prononcer ce mot : « Il faut ». A chaque fois qu’une question lui était posée sur le social ou l’économie, il répondait inexorablement par « Il faut ». Le dire à chaque fois prouve à suffisance que rien n’a été fait et rien n’est fait pour régler tel ou tel problème. Nous sommes là dans la théorisation des solutions, aucune pratique, aucun acte concret posé sinon il l’aurait fièrement dit. Il faut savoir que les problème posés ne datent pas de cette année, elles semblent être là depuis plusieurs décennies.

      Les sujets sur l’éducation, la santé, le logement, l’insécurité, l’agriculture, la formation, la crise économique, le chômage etc., n’ont pas, à mon avis, trouvé des solutions ou des pistes de solutions lors de cette interview. La fin de l’interview témoigne parfaitement de son objet qui fut non seulement d’ameuter les troupes pour les élections législatives et locales, mais également chercher à conquérir le cœur des gabonais, car en réalité le président Ali sait que les gabonais sont très insatisfaits de son travail.

      Voyons voir les commentaires des gabonais sur les réseaux sociaux après l’interview.

      #Gabon: Le @PresidentABO sera Face à la #Nation ce jour dès 19h30. Un exercice franc, démocrate et inédit durant lequel il devra réponde aux nombreuses questions de ses compatriotes. @RFIAfrique @bbcafrique @TV5MONDEINFO @afpfr @FRANCE24 @agp_feed @Mediapart @AFRICA24TV pic.twitter.com/XclRDObCDM

      — Alexandre G. Awassi (@AwassiAlex05) 30 août 2018

      Ali bongo dit au sujet de la problématique dès terrain: » 23000 titres fonciers ont été délivrés en 103 ans au Gabon » histoire de dire que l’administration est un vrai problème. #Gabon #Facealanation

      — Barack Nyare Mba (@MbaNyare) 30 août 2018

      Adéquation formations et PPP pour les jeunes @PresidentABO #Gabon pic.twitter.com/xLlRtdUi9I

      — Ngari Alicia Ysa (@Ngarinette) 30 août 2018

      Face à la nation : Ali Bongo Ondimba à propos des prisonniers politique #Gabon 2 pic.twitter.com/AT8izpuUI0

      — MPAGM (@Mpagm2014) 30 août 2018

      Revoir le code pénal en matière de délinquance de la jeunesse, cybercriminalité…#Gabon pic.twitter.com/IVzW8eH5jO

      — Ngari Alicia Ysa (@Ngarinette) 30 août 2018


      Cette liste de commentaires sur l’interview n’est pas exhaustive. Chacun a tout de même donné son avis sur les réponses du Président. Personnellement je pense que l’idée était bonne, ce qui ne fut pas le cas des réponses car aucune solution concrète ne fut proposée sur des problématiques pourtant clairement posées.

      La prochaine intervention télévisée du Président Ali se fera au mois de décembre, nous seront encore là pour la commenter et faire un bilan de ses actions.

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      30. août
      2018
      ESPRIT CRITIQUE
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      Il était une fois la révolution sociale dans la patrie des Panthères

       

      CP: Facebook

      Dans un pays en crise, en proie à la désunion, au chômage et à l’injustice ; dans un pays profondément blessé dans son estime de soi et dont la plaie béante, puante, délice des mouches et des microbes, a été exposée, à la pleine clarté du jour, pendant l’un de ses plus grands shows de télé-réalité : l’élection présidentielle 2016 ; dans ce pays, un jeune homme, le cerveau fécondé par le patriotisme, par l’amour du débat politique, par la passion du droit et par diverses expériences associatives, accoucha une œuvre intitulée : Plaidoyer pour une révolution sociale au Gabon

      L’œil observateur recevra un uppercut à la lecture du titre.

      Le coup vient de ce mot : plaidoyer. S’il signale l’influence des études de droit suivis par l’auteur, ce terme indique, également, que ce dernier ambitionne de soigner la plaie de son pays en donnant à ses remèdes une assise juridique. Mais, si le jeune homme veut s’appuyer sur le droit, il émet l’hypothèse selon laquelle la grande blessure qui torture sa terre natale aurait une origine culturelle. il s’agirait de la dépréciation systématique de soi, au sens où il est d’avis général que le pays ne peut rien produire de grand. Entre les lignes, le jeune homme laisse alors entendre que la révolution sociale qu’il défend n’est qu’un prélude à une révolution de plus grande envergure :

       La révolution culturelle.

      C’est pourquoi l’auteur définit la révolution sociale comme une transformation de la culture politique. L’auteur veut donc proposer, par le truchement du droit, une autre manière d’appréhender et de pratiquer la politique, une possibilité de rompre avec les us et coutumes en vigueur dans le domaine politique. Cette transformation-rupture est le passage d’une culture de sujétion à une culture de participation. Dans la culture de sujétion, le citoyen se sent dominé par le système politique dont il attend les bienfaits et redoute les diktats. Dans la culture de participation, le citoyen possède les moyens et outils efficaces, juridiques notamment, et l’état d’esprit nécessaire pour participer à, et influencer l’action politique.

      Mais la lecture des propositions-solutions de l’auteur laisse un malaise.

      Elles sont pertinentes, intelligentes. On peut citer, en autres, la révision de la constitution pour plafonner le nombre de parti politique et pour exiger de chacun une idéologie claire sur des sujets d’intérêt général. Le but est d’épurer le paysage politique de partis qui ne valent absolument rien, parce qu’ils n’assument pas pleinement leur rôle : conquête, exercice et conservation du pouvoir, et surtout, surtout, surtout, la formation de l’opinion, c’est-à-dire la mise à disposition, pour les citoyens et militants, en dehors des périodes électorales, d’informations et activités en vue de forger leurs convictions politiques, ainsi que leur capacité à réfléchir sur les défis que rencontre le pays. On peut également faire allusion à l’institution d’une culture du référendum pour consulter le peuple sur des questions majeures et ainsi lui redonner confiance en ses dirigeants. Et on ne peut oublier la dotation d’un encadrement législatif à la pétition afin de permettre aux citoyens de suspendre ou d’amender des lois, des mesures qu’ils jugent impertinentes. Ce ne sont là que quelques-unes des propositions de l’auteur.

      Nous le disions, elles sont intelligentes. Mais, elles semblent rester dans l’ordre des bienfaits à attendre du système politique. Car, pour être effectives, elles doivent passer le cap d’un débat à l’Assemblée nationale en vue de leur adoption. En clair, cela donne l’impression que la révolution sociale défendue par l’auteur dépend, largement, de la bonne volonté de ceux qui détiennent, actuellement, le pouvoir. Aussi, pourrait-on croire que le livre leur est directement adressé, et que le message délivré entre les lignes est : si vous voulez réellement regagner la confiance de vos concitoyens et agir pour la grandeur de ce pays, voici quelques conseils !

       Mais nous préférons penser que le message fondamental de l’auteur est :

      Si vous voulez réellement agir pour la grandeur de ce pays, prenez le pouvoir !

      Mais alors à qui s’adresse-t-il ?

      D’abord aux jeunes, puisque l’auteur souhaite leur implication dans les élections législatives, en tant que candidats notamment. Ensuite à la société civile, car cette dernière constitue naturellement le contre-pouvoir. Pour l’auteur, la transformation de la culture politique dépend, fortement, de la qualité de la société civile : si cette dernière ne produit pas, par elle-même, les moyens et les outils d’une formation éclairée de l’opinion et un rehaussement du niveau du débat public, il ne faut pas s’attendre à ce que la culture politique devienne performative.

      Enfin, pour nous, personnellement, ce message devrait concerner particulièrement les acteurs culturels. Car si, dans une société, la politique est la sphère décisionnelle, les décisions sont le résultat d’une combinaison de comportements, de croyances, de valeurs, d’outils et techniques qui, en réalité, sont le produit de la culture (éducation, arts, sports, sciences). La prise de pouvoir par les acteurs culturels renvoie à leur capacité à faire voir, par leurs œuvres, par leurs créations, par leurs activités, par leurs exploits, les chemins qui mènent à la grandeur et à l’épanouissement. Ils représentent la rupture avec l’idée selon laquelle, chez nous, la politique est la voie royale pour s’accomplir.  C’est pourquoi, in fine, nous faisons cœur avec l’auteur lorsqu’il indique ce qu’il y a de fondamental et nécessaire dans la révolution sociale :

       Il s’agit de promouvoir une philosophie d’engagement centrée non pas sur l’Etat et ce que nous devons attendre de lui, mais sur l’individu et sur son devoir de se construire et de s’élever par lui-même d’abord. Cette voie est la meilleure parce qu’elle n’est pas la voie de l’attentisme mais celle du travail. Elle est la seule à pouvoir renforcer durablement la paix, dans toute sa profondeur. Et aucune alternance politique, aucun coup d’Etat, aucune élection ne nous mènera à ce résultat sans les efforts que suppose la voie indiquée ici.

      Pour connaitre et juger l’ensemble des propositions de l’auteur, nous vous invitons à les découvrir, vous-même, en lisant l’œuvre.

       Ah ! Pardonnez notre impolitesse.

      L’auteur se nomme Théophane Nzame-Biyoghe, étudiant en droit à l’Université Africaine des Sciences, et son œuvre, Plaidoyer pour une révolution sociale au Gabon, est publiée aux éditions Edilivre. Vous pouvez la commander sur le site de l’éditeur en versions papier ou numérique :

      https://www.edilivre.com/plaidoyer-pour-une-revolution-sociale-au-gabon-theophane-nzame-b.html/

       

      Ecrit par MELVINE FAUSTER, étudiant en philosophie.

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      L'esprit de nos vaillants ancêtres veille sur nous

      Auteur·e

      L'auteur: Barack Nyare Mba
      est un jeune africain de nationalité gabonaise. Passionné des médias sociaux, du blogging et diplômé d’un Master II en Audit et contrôle de gestion, il refuse d’exercer dans ce domaine pour se consacrer uniquement aux médias sociaux. Community Manager dans un premier temps, Digital Manager aujourd’hui, il anime régulièrement des ateliers, des formations et continue d’écrire sur son blog Esprit Africain.

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