C'est parti pour le baccalauréat au Sénégal !

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Début des épreuves
C/P : Le quotidien

Après 9 mois d’études, voici venu le jour J pour les élèves de terminale des lycées du Sénégal. C’est plus de 126.000 élèves qui tenteront d’obtenir le sésame pour intégrer les universités et écoles supérieures. Pour cette première journée d’examen et pour faire suite à mon billet le Top 7 des conseils pour gagner le baccalauréat, j’ai décidé de me rendre au lycée Blaise Diagne  de Dakar pour tâter l’atmosphère qui prévalait à quelques heures du début des épreuves.

Lycée Blaise  DIAGNE C
Lycée Blaise Diagne
C

Il est 7 h30 quand j’arrive et déjà plus grand monde dans la grande cour du lycée. On y voit ici et là des élèves qui se mettent à l’écart pour réviser sous la tranquillité des arbres, d’autres sont en groupe pour discuter en feuilletant les dernières pages du cahier. L’atmosphère n’était pas tendue, plutôt calme, on sentait beaucoup plus la concentration qu’autre chose.

C’est en cherchant de discuter avec un candidat que j’aperçois un jeune homme retiré  dans un angle de la cour avec son cahier. Les quelques minutes avant le début des épreuves étaient pour lui réservées aux dernières révisions. Je m’approche de lui pour recueillir ses impressions :  » Tout se passe bien pour le moment, je révise un peu l’anglais pour me concentrer » et il ajoute :  » J’aime bien l’anglais c’est pourquoi je dois être prêt pour avoir une très bonne note, les autres matières qui viendront seront plus compliquées » .

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Des candidats allant en salle.
Crédit photo Mbanyare

 

Très vite le jeune homme coupe la conversation car me dit-il,  » j’ai besoin de me concentrer, excusez-moi ». Sans insister je le laisse dans sa lecture tout en lui souhaitant bonne chance.

Un peu plus loin dans la cour, j’apostrophe trois jeunes hommes qui marchaient. A la différence du précédent, j’ai pu avoir leurs impressions en vidéo avant le début des épreuves. Apparemment la confiance y est, l’anglais et l’histoire-géographie, qui sont les deux premières épreuves du jour, n’effraient pas trop ces candidats, toutefois la concentration est de mise, car on est jamais à l’abri des surprise.

Lors de ce reportage, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de filles candidates, ce qui n’est pas fréquent dans les pays africains. Il faut savoir qu’actuellement le taux de scolarisation des filles est plus élevé que celui des garçons, belle prouesse pour le Sénégal. En discutant de l’examen avec ces adolescentes malgré leur timidité, l’une d’entre elles me dit : » Je me sens prête car depuis des mois je me prépare à cet examen, j’ai confiance pour la suite. » C’est tant mieux, c’est tout ce que nous lui souhaitons. Une lycéenne qui manipulait son téléphone disait qu’elle ne comprenait pas pourquoi certains révisaient le jour même de l’examen. Pour elle, ça augmente le stress. Ce qui n’est pas totalement faux à certains égards.

Des candidates avant le début des épreuves C/P Mbanyare
Des candidates avant le début des épreuves
C/P Mbanyare

De toute façon chacun à sa méthode de contenir le stress avant l’examen, le plus important c’est d’être concentré.

Au sein de l’établissement Blaise Diagne, les candidats rentraient déjà en classe pour recevoir leurs copies, les professeurs sillonnaient les couloirs à la recherche d’un candidat pas informé du début des épreuves.

Je n’avais plus ma place à ce moment précis au sein du lycée, mais un souhait pour tous : Bonne chance !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Auteur·e

espritafricain

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