Les crimes rituels continuent au Gabon

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Les crimes rituels poursuivent tout bonnement leurs chemins macabres jonchés de corps sans vie de nombreux Gabonais. La psychose et l’indignation se mêlent au sein des populations, car depuis qu’elles exigent des autorités une réaction forte pour que ces massacres cessent. Rien, sinon pas grand-chose n’est fait pour arrêter les assassins et les commanditaires de ces crimes odieux. C’est de l’ordre du surréalisme, je vous assure. Je me demande bien si les responsables savent qu’ils ont la responsabilité de garantir la quiétude et la sécurité des populations.

A l’approche des élections locales du 14 décembre prochain, certaines associations comme ALCR (Association de lutte contre les crimes rituels) appellent les populations à la vigilance, car l’expérience a prouvé que c’est lors des joutes électorales que les crimes rituels prennent plus d’envergure, surtout que depuis un certain temps de multiples crimes rituels ont été recensés par l’association durant cette période pré-électorale. En effet, les élections ont toujours été le « mobile des crimes rituels », car les fruits de ces assassinats abominables permettent aux responsables politiques de se livrer à des pratiques sataniques afin de gagner les élections. Quelle stupidité. Ces pratiques ne datent pas d’hier, elles sont anciennes et sans solutions, autant que les problèmes des enseignants, de la route ou encore de la santé.

On ne compte plus le nombre de morts causés par les crimes rituels au Gabon. Le président de l’ALCR dans une interview accordée au site d’information en ligne  Gabonactu.com, affirme qu’il y a plus de 100 crimes rituels par an. Notons que cette association ne couvre pas totalement le territoire national. Les crimes rituels non élucidés sont nombreux dans la pays, Ils ont défrayé la chronique pendant de longs mois, ce qui a poussé les populations à organiser des marches de contestation comme celle du 20 mars 2013, des messages d’indignation à travers les médias privés et les réseaux sociaux. En dépit de tous ces cris de cœurs et de larmes de nombreuses familles gabonaises, les criminels circulent librement sans être inquiétés par les forces de sécurité et de police.

Que faut-il d’autre pour que les dirigeants règlent définitivement  ce phénomène d’un autre âge ? L’assassinat de l’enfant d’un dignitaire ? Un massacre massif ? Je me pose la question. Les gens n’arrivent plus à sortir la nuit ou à prendre le taxi, « on ne sait jamais » disent-ils. C’est inconcevable et irresponsable de ne pas répondre aux inquiétudes des populations parce qu’il faut toujours savoir que ce sont elles qui paient le plus souvent le prix cher. J’appelle les autorités à faire leur travail correctement pour qu’enfin la quiétude et la sécurité d’antan soit de retour dans la cité gabonaise.

 

 

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espritafricain

Commentaires

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C'est fou de ce que des gens peuvent tuer d'autres pensant que c'est ainsi ils auront du succès dans leurs ambitions politiques.Au lieu de présenter une image de leader aux citoyens, ils ne pensent qu'à faire des sacrifices de genre. Vivement que les auteurs de ces actes soient punis!